Jean-Noël DURU
Fins de journées
Vanina Tarnaud, Mars 2021

" Le travail commence alors même qu'on l'ignore, dans l'observation du monde alentour, dans la perception accrue du visible et de l'invisible.
On se remplit de ce qui est incarné, inconscient que ce qu'il en restera réside dans l'immatériel.
La suggestion laisse la place à chacun, au regard de l'autre. Elle 
permet une liberté à celui qui s'arrêtera, d'interpréter, de 
reconnaître, de repousser, et pourquoi pas de démolir ".
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| Yannick Leider | 
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| C Elliot | 
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| Tatiana Samoilova | 
| ...Est-ce vrai qu'en cette saison, les larmes feuilles pourrissent,disparaissent ? Pourtant, la lumière automnale n'a pas de langage. Il n'y a que la pupille... | 

A Fernandino Bruchetti
Cette exposition est un hommage à ce peintre italien totalement inconnu qui a signé en avril 1885 les fresques de la chapelle Notre-Dame de Parizet. Cette chapelle romane du XIIème siècle fait actuellement l'objet d'un programme de restauration dans lequel la commune de Seyssinet-Pariset s'est engagée.
Les photographies présentées dans cette exposition ont été prises pendant l'été 2024.
Le trait qui se transforme en dessin.
C’est ce qui est derrière la dure réalité du quotidien, qui me fait rêver.
Les mondes invisibles, microscopiques, parallèles, ce qui est caché, l’inaccessible.
L’évolution, la transformation des êtres vivants, pour survivre et s’adapter à leur environnement, voilà le fond de mon travail d’artiste.
Après la peinture et la sculpture, je me consacre exclusivement au dessin, depuis 17 années.
Le dessin me permet d’entrer dans des univers mystérieux, d’aller au fond de la technique.
Toute représentation m’est permise, j’invente les formes que je veux, je n’ai pas de limite, et c’est une très grande force pour moi.
Dessiner de multiples détails, avec des pointes très fines, pendant des heures, me permet d’étirer le temps, et de passer dans une autre dimension.
On découvre dans la nature, chez les insectes, les plantes, les animaux, des formes et des couleurs extraordinaires, et j’essaie à mon tour de créer un monde aussi riche et multiple dans mes dessins, tout en mêlant l’humain, le végétal, l’animal.
J’aime dessiner sur des supports différents, la toile, le papier, le calque, cela me régénère et stimule ma créativité.
Evelyne Postic
Le trait dans la peau
Cette exposition est un trait d’union, un lien qui se créé entre deux artistes, deux créations et deux univers différents.
En musique, lorsque deux pianistes jouent à quatre mains, ils partagent simultanément la même émotion. Ici, pour créer cette partition commune, Evelyne Postic a sélectionné dans mon travail les œuvres qui lui parlent, celles qu’elle ressent et qui lui correspondent, celles qui lui donnent envie d’y imprimer une part de son propre monde. Dans son atelier, elle est face à un monde qui n’est pas le sien, un monde étranger, qu’elle va transformer et qu’elle apprivoise en y apposer ses marques. De ce fait, elle me fait regarder mon propre travail sous un jour différent.
L’œuvre qu’elle va créer ne sera plus la mienne, ne deviendra pas la sienne, mais nous permet d’entrer tous deux en communion. Ca me rappelle une chanson de Françoise Hardy où elle disait « De toi et de moi faisons nous ». Cette phrase est un peu à la genèse de cette envie de communion.
Depuis mes débuts, une partie de mon travail personnel a pour but de mettre en valeur ce que j’appelle aujourd’hui « La beauté masculine ». En m’attardant sur des détails du corps : un dos, une nuque, une main… Dans une des premières interviews que j’ai donnée, c’était en 1986, je disais que mon travail avait pour but de « réhabiliter l’homme ». C’est un peu ce que je continue à faire, puisqu’on montre essentiellement le corps féminin, que ce soit en peinture ou en photo.
Cette exposition est aussi une envie de prouver que deux artistes aux regards différents peuvent être unis. Elle est également une histoire d’amitié.
Joseph Caprio
Six artistes plasticiens, dont trois de la région grenobloise et leurs co-équipiers allemand, polonais et espagnol, se retrouvent autour de ce motif.
                                      
Ces membres du groupe Chanteloube, créé en 2002, ont pu grâce à leur longue complicité artistique travailler à distance, en duo, cultivant interférences et réciprocité.
L'exposition rassemble ainsi les œuvres témoins de ces échanges, tant amicaux que créatifs, entre artistes venus de différents horizons européens.
C'est
 en février 2011 que je débute ma série photographique sur le jardin des
 plantes.Depuis je n'ai jamais cessé de m'y rendre. C'est même devenu un
 rituel.
 Durant ces 15 années, j'ai concentré la plus grande partie 
de mes explorations sur les serres botaniques et plus particulièrement 
sur ce que l'on peut en voir de l'extérieur, côté jardin. Comme souvent,
 dans ma pratique photographique, je ressens cette nécessité impérieuse 
de revenir sans cesse sur un sujet qui me fascine, sans jamais parvenir à
 l'épuiser. Je cherche à en saisir toutes les variations possibles.
Ce que l'on perçoit à travers la verrière, c'est tout un jeu de transparences, de dentelles végétales venues d'un autre monde, blotties les unes contre les autres dans de vaporeux tons verts et ocres. Certaines plantes plaquées contre les vitres semblent en quête de lumière pendant que d'autres dans de somptueux flous s’estompent délicatement dans la sombre moiteur de la serre. De larges feuillages se fanent et se fripent, que j'aime suivre dans leur lente et délicate marcescence. De temps à autre, quelques précieuses floraisons viennent joyeusement ajouter la touche colorée manquante. Atmosphère féerique qui m'a toujours donné matière à rêver.
Enfin, difficile à éviter, c'est le jardin lui-même qui s'invite et se reflète dans les vitrages,et sous certains angles, l'éminente tour Perret pointe au loin ajoutant à l'ensemble une allure insolite.Le jardin et ses serres, sans oublier le muséum, véritable boîte à rêves que j'aime aussi beaucoup photographier sont pour moi comme l'escale obligée à chaque traversée de la ville à pied ou à vélo. Une parenthèse toujours heureuse peuplée de gens qui semblent là pour souffler un peu et se remettre de notre monde si mouvementé.
mardi 9 janvier 2024
à partir de 18h
de
Régine MORISSON
Insomnia 
du 10 janvier au 10 février 2024
Exposition du 7 au 23 mars
Les paroles s'envolent, les écrits restent
Verba volant, scripta manent
Six artistes plasticiens, dont trois de la région grenobloise et leurs co-équipiers allemand, polonais et espagnol, se sont retrouvés autour de ce thème.
                                      
Ces membres du groupe Chanteloube, créé en 2002, ont pu grâce à leur longue complicité artistique travailler à distance, en duo, cultivant interférences et réciprocité.
Interprétations de ce que le thème a inspiré à chacun et à chaque tandem d’artistes, les œuvres présentées - en miroir - vont de la peinture au livre-objet, en passant par la sculpture, l'installation, le collage, le photo-montage, et autres traductions plastiques.
L'exposition rassemble ainsi les œuvres témoins de ces échanges, tant amicaux que créatifs, entre artistes venus de différents horizons européens.
Wolf Dee et Anne de Beaufort présentent ItinErrance, une série de livres réalisés à 4 mains entre Berlin et Grenoble, au fil des années.
En tacite accord, Jordi Urbon et Danielle Tolédano ont exhumé, échangé et mis en scène des bribes d'anciens messages, pour leur éviter l'oubli ...
Krzysztof
                                        Rusiecki
                                        et Brigitte
                                        Long
                                      jouent
                                        avec des mots. L’écrit se fait,
                                        se défait pour se reconstruire à
                                        nouveau hors du temps et de
                                        l’espace.