GALERIE EX-NIHILO
Autour de la photographie
2023
2021
Nathalie Marest
2021
Nathalie Marest
Ma vie aquatique
Photographies
du 2 au 27 novembre 2021
Jean-Pierre Bonfort
SOPALINS
Photographies
Il
s'agit d'un ensemble de 13 diptyques de format 20x20 cm extraits de
deux séries sur lesquelles l'artiste travaille depuis quinze ans qu'il tire sur du Sopalin.
"Bravo le haricot" est dédié au peintre René Moreu.
"C'est pas pour dire" au footballeur Rachid Mekloufi
du premier au 26 juin 2021
Jean Louis Roux
Buter, buter, buter encore
La
vie durant, nous n’en finissons jamais de buter sur les
choses. Nous butons et
butons encore, nous butons et rebutons. Non pas que les
choses soient
rebutantes, mais que tout, toujours, nous apparaît dans son
étrangeté. Nous
sommes des étrangers. Nous sommes venus au monde, mais le
monde ne nous
attendait pas. Il ne nous a pas attendus. Et nous sommes là,
sur le quai,
voyageurs de passage, étrangers en étrange pays, à attendre
qu’advienne ce qui
ne reviendra jamais. Nous avons pris le train en marche,
mais il ne marche pas
à notre train. Le train nous lâche, nous sommes lâchés. Les
choses nous sont
opaques, nous nous cognons contre elles. Tout nous résiste,
tout nous dépasse,
tout nous manque, tout nous fait défaut. Nos yeux se cognent
sur l’apparence
des choses, ça nous tape dans l’œil, le constat nous sidère
et, déconcerté,
nous n’en finissons pas de buter. Le monde est buté et nous
butons contre. Le
monde fait butée. Libre à nous de prendre appui sur lui. De
la butée, faire le
but. Et débuter.
Mars 2021
Mars 2021
Vanina Tarnaud
Take the A Train
Photographies
Le
voyage en train demeure une parenthèse miraculeuse, débarrassée des
notions de temps et de lieu. Le regard englouti par le défilé des
paysages, je me laisse bercer par le rythme du rail et commence à
percevoir la musique silencieuse de mon théâtre mental. Cette mélodie me
ramène à un état ancien, celui de l’enfance lorsque le temps savait
s’étirer de sorte que puisse s’épanouir l’errance merveilleuse. Le bruit
devient note, devient jazz, devient « Take the A Train », musique qui a
coloré mon enfance. Le voyage peut commencer.
Mes images rendent compte de cette évaporation provisoire du réel, de sa métamorphose passagère. Vanina Tarnaud, Mars 2021

2020
Noctographies
Du 9 octobre au 2 novembre 2019

Les Miroirs
Deuxième partie du projet photographique de
Jarek T. Klos
Du 24 septembre au 5 octobre 2019
La Pupille
Un projet photographique de
Jarek T. Klos
Est-ce
que la perception du photographe,de
l'artiste,,sélectionne,systématise le macro ou le micro monde? est-ce
que la sensibilité de la "Pupille", indépendamment de nous-même, se
dirigeant vers le lointain,se fiche naturellement dans des éléments
particuliers de l'espace ?
Je
sais et je ne sais pas. Le jugement appartient à ceux qui voient le
plus. Je peux ajouter,préciser que la "Pupille" aide à appréhender ce
qui, dans notre conception du monde, est "indéfini", elle permet
d’ouvrir et de refermer l'espace-temps, de pénétrer l'insaisissable
nature des choses qui échappe à une description rationnelle de notre
univers. Je sais que dans son insatiable curiosité la "Pupille" devrait
dépasser la frontière des mots. De manière inattendue....
...comme dans le poème que j'ai écrit pendant la préparation de cette exposition :
...Est-ce vrai qu'en cette saison,
les larmes feuilles pourrissent,disparaissent ?
Pourtant, la lumière automnale n'a pas de langage.
Il n'y a que la pupille...
Du 10 au 22 septembre 2019
Du mardi au samedi : 15h - 19h
Laurent Bagnard
Sur la frontière
du 18 au 28 Juin 2019

Elli Lorz
Identités en chantier
Dans
ce territoire occupé, reconnaitre l’existence du Sahara occidental en
tant qu'entité distincte du Maroc est une infraction passible d'une
peine d'emprisonnement pour "atteinte à la sécurité intérieure" du
Maroc.
La surveillance des forces de sécurité marocaines est constante, et l'activisme sahraoui sévèrement réprimé.
Les
autorités refusent l'entrée au Sahara occidental ou expulsent les
étrangers qu'ils soient journalistes,experts des droits de l'homme,
juristes, militants ou membres de l’ONU.
Décrypter
les interventions humaines sur le paysage est un moyen de contourner le
manque de liberté du à l'obstruction policière pour raconter et
traduire ce conflit territorial en image.Il s'agit de rendre sensible
une zone laissée à la marge de la représentation. Les stratégies
policières se répercutent sur le terrain, et les paysages sont
finalement bavards, généreux en témoignages.
Nichées
dans le désert, les constructions deviennent les personnages principaux
des images.Ces paysages portent en eux les traces de l'homme et de ses
intentions.Hamadas,reg,erg,gueltas.L'être humain ne peut s’empêcher de
conquérir et de délimiter ces espaces.Même en plein désert, il plante
des signes qui témoignent à sa place.
11 décembre 2018 19 janvier 2019
Christine Coblenz
Mirare

Octobre 2018

Juin 2018
« Mexican street art »
Laurent Bagnard
« Mexico 1920 : trois peintres, Orozco,
Siqueiros, Rivera, sont mandatés par le gouvernement pour exécuter des
fresques sur les façades d’édifices publics. Ils écrivent une charte
dans laquelle ils définissent le Muralisme Mexicain, oeuvre monumentale
puisant son style à la fois dans le passé indigène de leur république et
dans le présent Européen – alors l’écrin de la culture dominante. Ils
sont jeunes, motivés, talentueux et impressionnent le monde de l’époque
avec leurs réalisations qu’ils exportent dans toute l’Amérique. Mexique
2018 : l’art de la rue est bien vivace et le pays qui a réinventé l’art
de la fresque voici près de 100 ans ouvre une nouvelle voie en créant
les couleurs qui guérissent du mal vivre ! Le collectif Germen Crew a eu
raison de l’austérité, du crime et de la violence en créant un
Muralisme Nouveau : l’oeuvre de street art la plus étendue du monde… »
Laurent Bagnard

Décembre 2017
Gilles Galoyer
Do svidaniya Lenin 2/2
Photographies
L'Occident
est resté 30 ans en arrière,
figé dans les idées de guerre
froide.
Avec
un titre en forme de clin d'oeil au cinéma
cette
exposition montre la Russie d'aujourd'hui.
du 19 décembre 2017 au 6 janvier 2018
Do svidaniya Lenin 1/2
Studio JamaisVu !
4, place
Championnet
38 000
GRENOBLE
Tél: 04
76 56 20 60 - 06 67 08 04 16
Courriel: gilles@studio-jamaisvu.fr
Site internet: www.studio-jamaisvu.fr
Octobre 2017
Bénédicte CHALJUB
Did you stand by me
Did you stand by me ?
« Je revois ce fil tranquille, limite entre l’air et l’eau, le fond bleu des carreaux de faïence, les lignes vertes que je suivais. J’en étais là, saisie, au milieu du grand bassin de cette piscine découverte du centre-ville….. Entre l’étendue bleutée et le ciel gris. Paysage singulier de l’existence. […] Je repartais à la piscine pour quelques clichés. Je n’employais pas de méthodes, me fiais uniquement à mon intuition, mais il me semblait que je n’avais pas atteint mon but…. J’avais renoncé à inclure J. dans le projet photographique. Ce n’était pas le propos. La lumière était très belle. Le ciel se couvrait de nuages. Une fois chez moi, je trouvais deux textos de lui, qui prouvaient qu’il restait une fois de plus sur l’autre rive, étranger, loin… Je revivais l’impossibilité de fonder un dialogue partagé, réel. Pourquoi alors y revenais-je avec tant d’insistance ? […] » B.C., été 2016
Bénédicte Chaljub est architecte et plasticienne. Les piscines sont des lieux d’architecture et d’histoires multiples. Elles forment des tableaux : tracés, escaliers, rebords, aplats bleus, verts ou gris, masse mouvante du ciel, horizons tendus ; lumières éclatantes, clapotis, reflets diaphanes, lignes immobiles, étendues vides, silences …. Et elles invitent à des cadrages de nature picturale, graphique presque. Depuis 2016, Bénédicte Chaljub utilise la photographie pour ouvrir des perspectives sur ce que ces piscines découvertes peuvent dire de nous. Ses vues deviennent les miroirs de l’absence, l’absence de l’autre ou des autres, de ceux qui nous manquent
Presse

Juillet 2017
Indios de Barcelona
dans le cadre du
Grenoble Street Art Fest
exposition photographique de
Laurent BAGNARD
à l'occasion de la parution de son nouveau livre http://indiosdebarcelona.com


2020
2020
Du 9 octobre au 2 novembre 2019
Les Miroirs
Deuxième partie du projet photographique de
Jarek T. Klos
Du 24 septembre au 5 octobre 2019
La Pupille
Un projet photographique de
Jarek T. Klos
Est-ce que la perception du photographe,de l'artiste,,sélectionne,systématise le macro ou le micro monde? est-ce que la sensibilité de la "Pupille", indépendamment de nous-même, se dirigeant vers le lointain,se fiche naturellement dans des éléments particuliers de l'espace ?
Je sais et je ne sais pas. Le jugement appartient à ceux qui voient le plus. Je peux ajouter,préciser que la "Pupille" aide à appréhender ce qui, dans notre conception du monde, est "indéfini", elle permet d’ouvrir et de refermer l'espace-temps, de pénétrer l'insaisissable nature des choses qui échappe à une description rationnelle de notre univers. Je sais que dans son insatiable curiosité la "Pupille" devrait dépasser la frontière des mots. De manière inattendue....
...comme dans le poème que j'ai écrit pendant la préparation de cette exposition :
...Est-ce vrai qu'en cette saison, les larmes feuilles pourrissent,disparaissent ? Pourtant, la lumière automnale n'a pas de langage. Il n'y a que la pupille... |

Du 10 au 22 septembre 2019
Du mardi au samedi : 15h - 19h
Laurent Bagnard
Sur la frontière
du 18 au 28 Juin 2019

Elli Lorz
Identités en chantier
Dans
ce territoire occupé, reconnaitre l’existence du Sahara occidental en
tant qu'entité distincte du Maroc est une infraction passible d'une
peine d'emprisonnement pour "atteinte à la sécurité intérieure" du
Maroc.
La surveillance des forces de sécurité marocaines est constante, et l'activisme sahraoui sévèrement réprimé.
Les
autorités refusent l'entrée au Sahara occidental ou expulsent les
étrangers qu'ils soient journalistes,experts des droits de l'homme,
juristes, militants ou membres de l’ONU.
Décrypter
les interventions humaines sur le paysage est un moyen de contourner le
manque de liberté du à l'obstruction policière pour raconter et
traduire ce conflit territorial en image.Il s'agit de rendre sensible
une zone laissée à la marge de la représentation. Les stratégies
policières se répercutent sur le terrain, et les paysages sont
finalement bavards, généreux en témoignages.
Nichées
dans le désert, les constructions deviennent les personnages principaux
des images.Ces paysages portent en eux les traces de l'homme et de ses
intentions.Hamadas,reg,erg,gueltas.L'être humain ne peut s’empêcher de
conquérir et de délimiter ces espaces.Même en plein désert, il plante
des signes qui témoignent à sa place.
11 décembre 2018 19 janvier 2019
Christine Coblenz
Mirare

Octobre 2018

Juin 2018
« Mexican street art »
Laurent Bagnard
« Mexico 1920 : trois peintres, Orozco,
Siqueiros, Rivera, sont mandatés par le gouvernement pour exécuter des
fresques sur les façades d’édifices publics. Ils écrivent une charte
dans laquelle ils définissent le Muralisme Mexicain, oeuvre monumentale
puisant son style à la fois dans le passé indigène de leur république et
dans le présent Européen – alors l’écrin de la culture dominante. Ils
sont jeunes, motivés, talentueux et impressionnent le monde de l’époque
avec leurs réalisations qu’ils exportent dans toute l’Amérique. Mexique
2018 : l’art de la rue est bien vivace et le pays qui a réinventé l’art
de la fresque voici près de 100 ans ouvre une nouvelle voie en créant
les couleurs qui guérissent du mal vivre ! Le collectif Germen Crew a eu
raison de l’austérité, du crime et de la violence en créant un
Muralisme Nouveau : l’oeuvre de street art la plus étendue du monde… »
Laurent Bagnard

Décembre 2017
Gilles Galoyer
Do svidaniya Lenin 2/2
Photographies
L'Occident
est resté 30 ans en arrière,
figé dans les idées de guerre
froide.
Avec
un titre en forme de clin d'oeil au cinéma
cette
exposition montre la Russie d'aujourd'hui.
Do svidaniya Lenin 1/2
du 19 décembre 2017 au 6 janvier 2018
Do svidaniya Lenin 1/2
Studio JamaisVu !
4, place
Championnet
38 000
GRENOBLE
Tél: 04
76 56 20 60 - 06 67 08 04 16
Courriel: gilles@studio-jamaisvu.fr
Site internet: www.studio-jamaisvu.fr
Octobre 2017
Bénédicte CHALJUB
Did you stand by me
Did you stand by me
Did you stand by me ?
« Je revois ce fil tranquille, limite entre l’air et l’eau, le fond bleu des carreaux de faïence, les lignes vertes que je suivais. J’en étais là, saisie, au milieu du grand bassin de cette piscine découverte du centre-ville….. Entre l’étendue bleutée et le ciel gris. Paysage singulier de l’existence. […] Je repartais à la piscine pour quelques clichés. Je n’employais pas de méthodes, me fiais uniquement à mon intuition, mais il me semblait que je n’avais pas atteint mon but…. J’avais renoncé à inclure J. dans le projet photographique. Ce n’était pas le propos. La lumière était très belle. Le ciel se couvrait de nuages. Une fois chez moi, je trouvais deux textos de lui, qui prouvaient qu’il restait une fois de plus sur l’autre rive, étranger, loin… Je revivais l’impossibilité de fonder un dialogue partagé, réel. Pourquoi alors y revenais-je avec tant d’insistance ? […] » B.C., été 2016
Bénédicte Chaljub est architecte et plasticienne. Les piscines sont des lieux d’architecture et d’histoires multiples. Elles forment des tableaux : tracés, escaliers, rebords, aplats bleus, verts ou gris, masse mouvante du ciel, horizons tendus ; lumières éclatantes, clapotis, reflets diaphanes, lignes immobiles, étendues vides, silences …. Et elles invitent à des cadrages de nature picturale, graphique presque. Depuis 2016, Bénédicte Chaljub utilise la photographie pour ouvrir des perspectives sur ce que ces piscines découvertes peuvent dire de nous. Ses vues deviennent les miroirs de l’absence, l’absence de l’autre ou des autres, de ceux qui nous manquent
Presse
Did you stand by me ?
« Je revois ce fil tranquille, limite entre l’air et l’eau, le fond bleu des carreaux de faïence, les lignes vertes que je suivais. J’en étais là, saisie, au milieu du grand bassin de cette piscine découverte du centre-ville….. Entre l’étendue bleutée et le ciel gris. Paysage singulier de l’existence. […] Je repartais à la piscine pour quelques clichés. Je n’employais pas de méthodes, me fiais uniquement à mon intuition, mais il me semblait que je n’avais pas atteint mon but…. J’avais renoncé à inclure J. dans le projet photographique. Ce n’était pas le propos. La lumière était très belle. Le ciel se couvrait de nuages. Une fois chez moi, je trouvais deux textos de lui, qui prouvaient qu’il restait une fois de plus sur l’autre rive, étranger, loin… Je revivais l’impossibilité de fonder un dialogue partagé, réel. Pourquoi alors y revenais-je avec tant d’insistance ? […] » B.C., été 2016
Bénédicte Chaljub est architecte et plasticienne. Les piscines sont des lieux d’architecture et d’histoires multiples. Elles forment des tableaux : tracés, escaliers, rebords, aplats bleus, verts ou gris, masse mouvante du ciel, horizons tendus ; lumières éclatantes, clapotis, reflets diaphanes, lignes immobiles, étendues vides, silences …. Et elles invitent à des cadrages de nature picturale, graphique presque. Depuis 2016, Bénédicte Chaljub utilise la photographie pour ouvrir des perspectives sur ce que ces piscines découvertes peuvent dire de nous. Ses vues deviennent les miroirs de l’absence, l’absence de l’autre ou des autres, de ceux qui nous manquent
Presse

Juillet 2017
Indios de Barcelona
dans le cadre du
Grenoble Street Art Fest
exposition photographique de
Laurent BAGNARD
à l'occasion de la parution de son nouveau livre http://indiosdebarcelona.com
à l'occasion de la parution de son nouveau livre http://indiosdebarcelona.com
à l'occasion de la parution de son nouveau livre http://indiosdebarcelona.com

Jean-Pierre Angei
EPHEMERIDES
du 10 Mai au 13 juin 2017
Ne sachant pas skier, j ‘ai été amené à passer une semaine en montagne, dans une station des Alpes, et j’étais très loin de l’engouement des skieurs à dévaler les pentes pour le pur plaisir de la glisse. Je suis moi, rentré dans l’observation tel un explorateur découvrant un nouveau monde avec une nouvelle architecture d’espace à découvrir.
J’ai pratiqué moi aussi une forme de glisse grâce aux télécabines pour suivre ceux d’en bas. Dans cet espace ou la grandeur naturelle est en partie marquée par l’homme, il y a là une sorte de tragédie du paysage, une cartographie contre cartographie. L’homme atteint des sommets dans la réorganisation d’un paysage. Je suis un badaud qui survole ces paysages avec et grâce aux téléphériques. Mon but n’est pas d’atteindre des sommets sans le moindre effort physique, mais de me perdre dans un voyage ou la pensée se prend à rêver, où l’infiniment grand et infiniment petit se mélangent.
Vue d’en haut j’avais l’impression d’observer des fourmis suivant et se suivant sur un chemin tout tracé et pour celles s’aventurant hors damages c’est pour ne laisser que des traces enlacées, cicatrices éphémères, marquant leurs passages, leurs présences, sur une infime partie de neige encore vierge. La force de ces montagnes qui m’entourent et m’envoûtent, rend vérace la fragilité de nos êtres qui forment un tout, jouant et se jouant l’un de l’autre. Après une semaine de soleil à étirer des ombres, où le visible infini nous a été donné à voir, j’ai eu enfin à la dernière journée de ce séjour, une tombée de nuages, manteau de brume qui m’a plaqué au sol. Cette brume qui voile et dévoile à celui qui s’avance le plus beau pays du monde.
J’ai pratiqué moi aussi une forme de glisse grâce aux télécabines pour suivre ceux d’en bas. Dans cet espace ou la grandeur naturelle est en partie marquée par l’homme, il y a là une sorte de tragédie du paysage, une cartographie contre cartographie. L’homme atteint des sommets dans la réorganisation d’un paysage. Je suis un badaud qui survole ces paysages avec et grâce aux téléphériques. Mon but n’est pas d’atteindre des sommets sans le moindre effort physique, mais de me perdre dans un voyage ou la pensée se prend à rêver, où l’infiniment grand et infiniment petit se mélangent.
Vue d’en haut j’avais l’impression d’observer des fourmis suivant et se suivant sur un chemin tout tracé et pour celles s’aventurant hors damages c’est pour ne laisser que des traces enlacées, cicatrices éphémères, marquant leurs passages, leurs présences, sur une infime partie de neige encore vierge. La force de ces montagnes qui m’entourent et m’envoûtent, rend vérace la fragilité de nos êtres qui forment un tout, jouant et se jouant l’un de l’autre. Après une semaine de soleil à étirer des ombres, où le visible infini nous a été donné à voir, j’ai eu enfin à la dernière journée de ce séjour, une tombée de nuages, manteau de brume qui m’a plaqué au sol. Cette brume qui voile et dévoile à celui qui s’avance le plus beau pays du monde.
Jean-Pierre Angei
" Le corps est la demeure de la conscience. L’un et l’autre dialoguent
ensemble, parfois parallèlement mais généralement s’entremêlent.
Souvent nous voulons briser l’écorce de la forme extérieure, dans
l'espoir de découvrir l’essence même du sujet. Cette traversée n’est pas
toujours synonyme de réalité, c'est que l'apparence ainsi mise à nue nous
renvoie inlassablement à une dimension intérieure, mais elle peut nous
ouvrir vers nos héritages substantiels.
En effet, notre être est sans nul doute, la somme de nos héritages et de nos
vécus. C’est pour cela que j’ai choisi dans cette série, de photographier trois
générations et de les mêler les unes aux autres par la transparence et la
matière, comme s'opère la transmission intergénérationnelle. "
Marielsa Niels
Exposition présentée par
PYGMAPHORE
Lea Lund & Erik K.
Lea Lund & Erik K.
Nomades
du 13 Septembre au 1er Octobre
PHOTOGRAPHIES
" Adeptes du mélange des genres, Lea Lund et Erik K cassent les codes pour capter des ambiances empruntées au reportage, au portrait, aux photos de mode ou d’architecture, dans un style brut devenu leur signature: un traitement noir et blanc qui semble avoir été taillé au scalpel.
«Notre inspiration est dépendante de l’instant, de la lumière, des rencontres, du hasard, qui est souvent le fil conducteur de nos pérégrinations artistiques. Il est difficile de savoir si un lieu va nous inspirer avant de nous y être rendus», explique Lea Lund. "
Vincent Flamion
En savoir plus
du 19 avril au 16 mai 2016
Christian Descouens
Navigation sans instruments PHOTOGRAPHIES
En collaboration avec Pygmaphore
qui expose
"Incertitude Maritime"
du 24 mars au 9 avril 2016
Gwenaël Mersaoui
Compressions
ex.nihilo38@gmail.com
ALEXIS BERAR
Alors… eux aussi ils se sont tus
Photographie post-animalière

conjointement avec Un Havre
à la galerie Pygmaphore
DOMINIQUE LEMAIRE

Dessins photographiés en format panoramique
puis retravaillés à l'encre sur Dibond
du 12 au 28 mai
CYPRIEN BICHET
photographies
Exposition
"La photographie et la montagne sont deux passions depuis de nombreuses années. Le baccalauréat en poche, je décide de vivre pleinement mes passions et de partir m'installer dans les Alpes.
Il s'ensuit une période dans la métallurgie et les travaux en hauteur. Malgré ça, mes passions restent intactes, j'arpente la montagne en toutes saisons et immortalise ces instants."
Cyprien Bichet

mai 2014
VANINA TARNAUD
photo/superpositions
" Le travail commence alors même qu'on l'ignore, dans l'observation du monde alentour, dans la perception accrue du visible et de l'invisible. On se remplit de ce qui est incarné, inconscient que ce qu'il en restera réside dans l'immatériel.
On aménage un paysage du dedans qui sera la matière grâce à laquelle un voyage immobile deviendra possible. La suggestion laisse la place à chacun, au regard de l'autre. Elle permet une liberté à celui qui s'arrêtera, d'interpréter, de reconnaître, de repousser, et pourquoi pas de démolir ". Voir

"Jordi Urbon, artiste catalan, (re)travaille ses
photos afin de laisser émerger un monde onirique, obsessionnel, à la
limite de la déraison." Le Petit Bulletin.
septembre octobre 2012

du 8 au 25 avril 2014
François-Marie PERIER

Hamid Debarrah
Dans ce motif minuscule, il débusque ce qui éveillera l’émotion : la pureté d’une ligne, la rigueur d’un contraste, un surcroît d’humanité... "
En collaboration avec Pygmaphore
qui expose
"Incertitude Maritime"Gwenaël Mersaoui
Compressions
ex.nihilo38@gmail.com
ALEXIS BERAR
Alors… eux aussi ils se sont tus
Photographie post-animalière 
conjointement avec Un Havre
à la galerie Pygmaphore

DOMINIQUE LEMAIRE
Dessins photographiés en format panoramique
puis retravaillés à l'encre sur Dibond
du 12 au 28 mai
CYPRIEN BICHET
photographies
Exposition
"La photographie et la montagne sont deux passions depuis de nombreuses années. Le baccalauréat en poche, je décide de vivre pleinement mes passions et de partir m'installer dans les Alpes.
Cyprien Bichet

mai 2014
VANINA TARNAUD
photo/superpositions
" Le travail commence alors même qu'on l'ignore, dans l'observation du monde alentour, dans la perception accrue du visible et de l'invisible. On se remplit de ce qui est incarné, inconscient que ce qu'il en restera réside dans l'immatériel.

On aménage un paysage du dedans qui sera la matière grâce à laquelle un voyage immobile deviendra possible. La suggestion laisse la place à chacun, au regard de l'autre. Elle permet une liberté à celui qui s'arrêtera, d'interpréter, de reconnaître, de repousser, et pourquoi pas de démolir ". Voir
"Jordi Urbon, artiste catalan, (re)travaille ses
photos afin de laisser émerger un monde onirique, obsessionnel, à la
limite de la déraison." Le Petit Bulletin.
septembre octobre 2012

du 8 au 25 avril 2014
François-Marie PERIER

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