GALERIE EX NIHILO
Octobre 2017
Bénédicte CHALJUBDid you stand by me ?
« Je
revois ce fil tranquille, limite entre l’air et l’eau, le fond bleu des
carreaux de faïence, les lignes vertes que je suivais. J’en étais là,
saisie, au milieu du grand bassin de cette piscine découverte du
centre-ville….. Entre l’étendue bleutée et le ciel gris. Paysage
singulier de l’existence. […] Je repartais à la piscine pour quelques
clichés. Je n’employais pas de méthodes, me fiais uniquement à mon
intuition, mais il me semblait que je n’avais pas atteint mon but….
J’avais renoncé à inclure J. dans le projet photographique. Ce n’était
pas le propos. La lumière était très belle. Le ciel se couvrait de
nuages. Une fois chez moi, je trouvais deux textos de lui, qui
prouvaient qu’il restait une fois de plus sur l’autre rive, étranger,
loin… Je revivais l’impossibilité de fonder un dialogue partagé, réel.
Pourquoi alors y revenais-je avec tant d’insistance ? […] » B.C., été 2016
Bénédicte
Chaljub est architecte et plasticienne. Les piscines sont des lieux
d’architecture et d’histoires multiples. Elles forment des tableaux :
tracés, escaliers, rebords, aplats bleus, verts ou gris, masse mouvante
du ciel, horizons tendus ; lumières éclatantes, clapotis, reflets
diaphanes, lignes immobiles, étendues vides, silences …. Et elles
invitent à des cadrages de nature picturale, graphique presque. Depuis
2016, Bénédicte Chaljub utilise la photographie pour ouvrir des
perspectives sur ce que ces piscines découvertes peuvent dire de
nous. Ses vues deviennent les miroirs de l’absence, l’absence de l’autre
ou des autres, de ceux qui nous manquent
Presse
en collaboration avec
Pierre-Jean Lecomte
SUREXPOSE
PYGMAPHORE
06 89 33 56 87
« Je
revois ce fil tranquille, limite entre l’air et l’eau, le fond bleu des
carreaux de faïence, les lignes vertes que je suivais. J’en étais là,
saisie, au milieu du grand bassin de cette piscine découverte du
centre-ville….. Entre l’étendue bleutée et le ciel gris. Paysage
singulier de l’existence. […] Je repartais à la piscine pour quelques
clichés. Je n’employais pas de méthodes, me fiais uniquement à mon
intuition, mais il me semblait que je n’avais pas atteint mon but….
J’avais renoncé à inclure J. dans le projet photographique. Ce n’était
pas le propos. La lumière était très belle. Le ciel se couvrait de
nuages. Une fois chez moi, je trouvais deux textos de lui, qui
prouvaient qu’il restait une fois de plus sur l’autre rive, étranger,
loin… Je revivais l’impossibilité de fonder un dialogue partagé, réel.
Pourquoi alors y revenais-je avec tant d’insistance ? […] » B.C., été 2016
Bénédicte
Chaljub est architecte et plasticienne. Les piscines sont des lieux
d’architecture et d’histoires multiples. Elles forment des tableaux :
tracés, escaliers, rebords, aplats bleus, verts ou gris, masse mouvante
du ciel, horizons tendus ; lumières éclatantes, clapotis, reflets
diaphanes, lignes immobiles, étendues vides, silences …. Et elles
invitent à des cadrages de nature picturale, graphique presque. Depuis
2016, Bénédicte Chaljub utilise la photographie pour ouvrir des
perspectives sur ce que ces piscines découvertes peuvent dire de
nous. Ses vues deviennent les miroirs de l’absence, l’absence de l’autre
ou des autres, de ceux qui nous manquent